Paroles et musique : Choral’ternative de Rouen (2011-2015).
2011, printemps arabe en Tunisie, en Égypte… Les peuples se soulèvent contre les dictateurs. Quelques mois plus tard, le peuple syrien fait face à Bacchar el-Assad. Le pouvoir n’a qu’une réponse : la répression, la guerre. L’occident détourne le regard, les islamistes en profitent pour contrôler une partie du territoire, le peuple fuit et les pays européens ferment leurs portes. La chanson prend un point de vue différent à chaque couplet : le dictateur, le peuple, les islamistes, les pays occidentaux, et veut décrire ainsi la force de la révolte, l’horreur de la situation et l’urgence d’accueillir les Syriens qui fuient la guerre.
Quand tout un peuple se soulève
Se met debout se met en grève
Quand tout un peuple dit : ya basta !
On est à bout, dégage de là !
Silence, silence dans les rangs
On vous arrête allègrement
Silence, silence dans les rangs
On vous censure, on tue, on ment
Silence, silence dans les rangs
On assassine impunément
Silence dans les rangs, silence dans les rangs
Quand tout un peuple se soulève
Se met debout se met en grève
Quand tout un peuple dit : ya basta !
On est à bout, dégage de là !
Silence, silence les tyrans
On manifeste obstinément
Silence, silence les tyrans
Face à vos balles, on serre les rangs
Silence, silence les tyrans
On crie, on pleure, on est vivants
Silence les tyrans, silence les tyrans
Quand tout un peuple se soulève
Se met debout se met en grève
Quand tout un peuple dit : ya basta !
On est à bout, dégage de là !
Silence, silence mécréants
Face à l’absence de l’occident
Silence, silence mécréants
On fournit armes et puis argent
Silence, silence mécréants
Les modérés sont seuls perdants
Silence mécréants, silence mécréants
Quand tout un peuple se soulève
Se met debout se met en grève
Quand tout un peuple dit : ya basta !
On est à bout, on part de là !
Silence, silence les migrants
Face à leurs bombes, leurs fous sanglants
Silence, silence les migrants
Restez chez vous, soyez patients
Silence, silence les migrants
La mort viendra rapidement
Silence les migrants, silence les migrants
Quand tout un peuple se soulève
Se met debout se met en grève
Quand tout un peuple dit : ya basta !
Bienvenue chez nous, bienvenue à toi !