Paroles : Xavier Pétermann. Chanson du groupe « Corrigan Fest » qui s’inspire de la naissance du Québec pour dénoncer les guerres engendrées au nom de la nation, avec cet air celte des groupes québecquois…
Version enregistrée à la fête de la musique 2016 à St-Julien-Molin-Molette (merci Radio d’ici !) :
Je suis fils de marin qui traversa la mer
Je suis fils de soldat qui déteste la guerre
Je suis fils de forçat, criminel évadé
Et fils de fille du Roy, trop pauvre à marier
Fils de coureur des bois et de contrebandier
Enfant des sept nations et fils d’aventurier
Métis et sang-mêlé, bien qu’on me l’ait caché
C’était sujet de honte, j’en ferai ma fierté
C’était sujet de honte, j’en ferai ma fierté
La la la la la la la
La la la la la la la la…
Je suis fils d’Irlandais, poussé par la famine
Je suis fils d’Écossais v’nu crever en usine
Dès l’âge de huit ans, seize heures sur les machines
Mais je sais que jamais je n’ai courbé l’échine
Non je suis resté droit, là devant les patrons
Mêm’ le jour où ils ont passé la conscription
J’suis fils de paysan, et fils d’ouvrier
Je ne prends pas les armes contr’ d’autres affamés
Je ne prends pas les armes contr’ d’autres affamés
La la la la la la la
La la la la la la la la…
Ce n’était pas ma guerre, alors j’ai déserté
J’ai fui dans les forêts et je m’y suis caché
Refusant de servir de chair à canon
Refusant de mourir au loin pour la nation
Un’ nation qui ne fut jamais vraiment la mienne
Une alliance forcée de misère et de peine
Celle du génocide des premières nations
Celle de l’esclavage et des déportations
Celle de l’esclavage et des déportations
La la la la la la la
La la la la la la la la…
Je n’aime pas le lys, je n’aime pas la croix
Une est pour les curés, et l’autre est pour les rois
Si j’aime ce pays, la terre qui m’a vu naître
Je ne veux pas de dieu, je ne veux pas de maître
Je ne veux pas de dieu, je ne veux pas de maître
La la la la la la la
La la la la la la la la…
Je n’aime pas le lys, je n’aime pas la croix
Une est pour les curés, et l’autre est pour les rois
Si j’aime ce pays, la terre qui m’a vu naître
Je ne veux pas de dieu, je ne veux pas de maître
Je ne veux pas de dieu, je ne veux pas de maître