Paroles : Jean-Paul Hebert (Choralternative), sur l’air de la chanson « Potemkine » de Jean Ferrat…
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui chante au fond de moi sous les bombardements ?
M’en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents ?
Ma mémoire chante en sourdine : Palestine.
Ils étaient des enfants durs à la discipline
Ils étaient des enfants qui lançaient des galets
Ils étaient des enfants face aux lourdes machines
Qui lançaient des cailloux sur le toit des blindés
Des cailloux, tu imagines… Palestine.
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où y’a des mitrailleuses face aux lanceurs de pierres ?
Le crime se répète, l’injustice est profonde
Et face aux révoltés c’est la loi militaire
C’est mon frère qu’on assassine… Palestine.
Mon frère mon ami, mon fils mon camarade
Tu ne tireras pas sur qui aime son pays
Mon frère mon ami, sur cette barricade
Ils jouent leur avenir, ton avenir aussi
Baisseront-ils leurs carabines… Palestine.
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où deux peuples vivraient malgré les mauvais sorts ?
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui n’serait pas réglé par la loi du plus fort
Mais par la vie qui s’obstine ? Palestine.